TOULOUSE : SAMEDI ET DIMANCHE 3 ET 4 DÉCEMBRE 2011

CYCLE DE CONFÉRENCES-DÉBATS SMOLNY 2011

Salle Sénéchal
17, rue Remusat (près du Capitole)

Samedi, à 14 heures 30 – 17 h 30
D’UNE CRISE A L’AUTRE, (1929-2011)

« Comprendre les contradictions et crises du capital »
par Marcel Roelandts,
Enseignant-chercheur à l’Université Libre de Bruxelles (ULB)

« La Grande perdition »
par François Leclerc,
chroniqueur de « l’actualité de la crise » sur le Blog de Paul Jorion

(Entrée libre)

« Le programme complet »

14 réponses sur “TOULOUSE : SAMEDI ET DIMANCHE 3 ET 4 DÉCEMBRE 2011”

  1. Après Jean-Marie Harribey ce Mercredi, François Leclerc Samedi! Toulouse est comblée!
    Je fais passé l’info autour de moi, avec grand plaisir.
    François, bienvenue & encore merci pour le billet d’hier, un de mes préférés.
    Adisahtz.

    1. JM Harribey! Tiens, ça me rappelle un échange entre Paul Jorion et JMH au moment de la sortie de « l’argent mode d’emploi ».
      J’avoue ne pas encore avoir bien saisi le fond de leur discorde sur l’argent. C’était à l’époque où on pouvait directement discuter avec un ministre qui est passé de ? à l’agriculture, sans oublier un crapaud rouge qui doit probablement hiberner.

      1. Harribey pense que les banques créent de la monnaie, Jorion non (excepté dans le cas de la banque centrale.) Cela a son importance, car additionner de la monnaie et des reconnaissances de dettes fausse notre compréhension et notre évaluation de l’état réel de l’économie. La crise est même partie de là. Rappelez-vous les subprimes !

  2. Ne pouvant me déplacera Toulouse, est ce qu il est prévu l’enregistrement de vidéos de ces conférences ?

  3. Y a peut-être une raison technique qui explique cela … Mais ça rime à quoi d’informer de la tenue d’un colloque la veille pour le lendemain ? J’aurais volontiers fait deux heures de route pour aller écouter François Leclerc… 🙁

  4. Conférence intéressante, mais au final j’en retiens qu’il n’y a pas d’alternative au capitalisme fut-il à l’agonie. L’agonie risque de durer longtemps avec tous les désagréments associés, aussi longtemps qu’il restera quelqu’un ou quelque chose à exploiter sur cette planète.
    Après la Terre ressemblera plus à la planète Mars, qu’à la belle orange bleue du poète. Et nous nous aurons rejoint les dinosaures depuis longtemps.

  5. « Comprendre les contradictions et crises du capital »

    Pour être un peu plus explicite j’ai bien aimé dans cette présentation
    l’analyse marxiste de la situation qui renverse la perspective. La crise financière est
    expliquée comme conséquence d’une crise de surproduction de l’économie réelle,
    qui implique à partir des années 80 une captation plus grande des profits par le capital au
    détriment des salaires. Ce qui induit mécaniquement un accroissement de la sphère financière
    et de l’endettement des salariés. Car les profits sont de moins en moins réinvestis dans l’appareil productif, mais dans les activités bancaires et spéculatives.

    « La Grande perdition »

    Une bonne chronique (comme toujours) mais en direct de l’actualité économique du moment. J’ai retenu en particulier le rôle important de l’économie informelle dans les pays du sud de l’Europe. De l’ordre de 15% à 20% en Grèce, Espagne, Portugal ou Italie. Ce qui combiné à l’évasion fiscale des plus riches, ne peut que conduire à un manque à gagner des Etats concernés et à un creusement de la dette publique. Le conférencier qui connaît le Brésil pour y avoir vécu, a dit que ce phénomène était aussi très développé hors d’Europe et dans ce dernier pays en particulier. Un partie très importante de la population brésilienne vit de la débrouille et hors des systèmes de protection sociaux.
    Il est évidemment très difficile de concilier cette culture de la débrouille, de la combinazione avec la rigueur nordique et teutonne en particulier. Nous gallo-romains mâtinés de sang germanique franc nous situant au milieu (c’est moi qui le rajoute).

  6. Il est évidemment très difficile de concilier cette culture de la débrouille, de la combinazione avec la rigueur nordique et teutonne en particulier.

    Manifestement vous n’avez pas connu l’entre-deux-guerres ni les années de guerre et d’après-guerre en Allemagne par exemple… Moi non plus dieu merci, mais quelques-un(e)s m’ont raconté et croyez bien que le règne de la démerde il est pour tous les royaumes et tous les climats quand les conditions lui sont… « favorables ». Oubliez un peu les stéréotypes.

    1. Disons que dans l’histoire récente (depuis les années 60) ces stéréotypes reflètent assez bien la réalité des différents pays européens. Cela ne préjuge en rien du génie des différents peuples, en particulier ceux victimes de stéréotypes défavorables, qui chacun ont eu leur heure de gloire dans l’histoire.
      A commencer par la Grèce berceau de l’idéal démocratique.

Les commentaires sont fermés.